De réalisation aisée, la mousse au chocolat connait un nombre quasi infini de variantes. Sans prétendre l’innovation en voici une de plus qui s’ajoute à la pléthore de recette que l’on retrouve sur les sites. Ceci dit, à bien regarder, j’ai comme l’impression que les sites et blogs sur la cuisine tiennent la corde avec les sites de cul. Probablement cela s’explique par la nature humaine (de tout être vivant): on se nourrit pour devenir fort et compétitif, le but étant la reproduction (transférer les gènes). Ceci n’exclut pas des variantes et du plaisir.
Mousse au chocolat noir et café
4-6 personnes, préparation: 20 min
120 g de chocolat noir (meilleur il est meilleur est le résultat), soit 30 g par personne (ça peut être aussi 40 g pour les gourmands)
4 oeufs (jaunes et blancs séparés)
50 g sucre (2 cc par personne)
2 cc de café lyophilisé
4-8 CS de crème
Préparer un bain-marie (casserole avec eau bouillante, bassine qui puisse y être posée sans pour autant toucher l’eau).

Mettre la crème et le chocolat cassé en morceau dans la bassine et laisser fondre. Rajouter le sucre et bien mélanger (au départ, le chocolat entoure les cristaux de sucre et la masse à un aspect de semoule. Ne pas se laisser abattre, la lavoration des oeufs dans l’appareil et l’huile de coude va le rendre lisse par la suite).

Rajouter un jaune d’oeuf à la fois et bien travailler, toujours dans le bain-marie, au fouet.

Réserver hors bain-marie la masse de chocolat qui sera bien lisse. Si la masse vous semble trop épaisse, ajouter quelques cuillères de crème.

Battre dans un cul de poule (ou autre) les blancs à neige. Attention: le fouet doit rester sur le fond dans un mouvement rapide d’allée-venue. La neige doit être bien compacte. Elle est prête quand elle fait le fil.

Avec une spatule, rajouter 1/3 du blanc dans le chocolat tiède. Travailler lentement depuis le bas vers le haut, jusqu’à obtenir un appareil régulier.

Mettre le deuxième tiers et poursuivre l’incorporation des blancs en neige. La dernière portion (maintenant l’appareil est facile à travailler) peut être incorporé avec un fouet, mais toujours en travaillant avec précaution (le but est de maintenir les bulles d’air emprisonnée dans les blancs).


Portionner dans dans des terrines ou verres à dessert (bon, la j’en ai fait pour cinq, mais les proportions sont faciles à calculer…)

Bon appétit.
PS: Virgile, mon marmiton, ne m’aura pas beaucoup aidé …

Laisser un commentaire